Je taime, toi ce père débrouillard,
qui de mille sacrifices m’élevas ;
qui de tant de privations me construisis un futur.
Merci à toi, ce père éboueur,
qui acceptas ce métier ingrat
pour m’assurer une vie heureuse.
Je t’aime, toi ce père paysan,
qui mis ta foi en ta daba
et en cette terre pour me nourrir,
malgré les caprices de la nature.
Merci à toi, ce papa analphabète,
qui misas toutes tes maigres ressources,
afin que je sois instruit.
Je t’aime, toi ce père exemplaire,
qui m’appris que le labeur est le premier devoir de tout homme ;
et qu’il assure la dignité .
Merci à toi, ce papa,
qui savais être aimable tous les jours,
et rigoureux quand il le fallait.
Je t’aime, toi ce papa minier,
qui pour me garantir le pain quotidien n’eus pas peur
de t’engouffrer dans les entrailles de la terre.
Merci à toi, ce père sage,
qui m’appris à traverser avec sérénité
les tempêtes de la vie.
Je taime, toi ce papa enseignant,
qui saupoudré de craie,
et malgré un salaire dérisoire,
me fis manquer de rien.
Merci à toi, ce père,
qui malgré ta pauvreté
emplis de joie ma vie.
Je t’aime, toi ce père,
qui bien que aisé m’indiqua le travail
comme voie de succès et de libération.
Bonne fête à tous les pères !
M.BANOU
#la_plume_de_banou